La Follie après le Bout du Val

L'oïdium s'attaque à la vigne, aux rosiers, aux arbres fruitiers, aux groseilliers et aux légumes.

Symptômes : les feuilles sont recouvertes de mycélium blanc, sur les deux faces, une sorte de poudre blanche. La feuille s'enroule, se dessèche. Privée de possibilité de synthétiser la chlorophylle, la plante végète.

Périodes : à partir de mai, temps sec, mais forte humidité ambiante

Risques de développement : les étés chauds et humides.

Erysiphe graminis : oïdium des céréales
Sphaerotheca pannosa : oïdium des rosiers
Erysiphe cichoracearum : oïdium des concombres et des courgettes
Podosphaera aphanis : oïdium du fraisier
etc.

Description

Son attaque commence par l'apparition d'un feutrage (poudre), blanc à blanc-grisâtre, d'aspect farineux à la surface des feuilles, des tiges et parfois des fleurs. L'oïdium peut provoquer une déformation des feuilles qui se gondolent et se boursouflent. Le champignon se multiplie préférentiellement sur les organes jeunes (feuilles), qu'il envahit et déforme, d'où le nom de « drapeau », donné aux feuilles attaquées. On note cependant que sur le petit pois, par exemple, ce sont les vieilles feuilles qui sont d'abord atteintes. Dans ce cas d'espèce, la culture tardive est fortement menacée

Prévenir : espacer les plantes, ne pas favoriser l'humidité en arrosant trop ! N'arroser que le pied des plantes sans utiliser les « pommes » d'arrosage.

Guérir : au début de l'attaque, il est parfois possible de ne supprimer (et brûler) que les feuilles atteintes.

Traiter au lait, cela marche et n'est pas toxique :

Mélanger 9 litres d'eau pour un litre de lait (écrémé ou demi écrémé pour éviter les odeurs de décomposition des graisses du lait).
Pulvériser une fois par semaine par temps sec.
C'est pas plus cher qu'un fongicide chimique et plus écologique.

De plus, cette vaporisation renforcerait les défenses immunitaires de la plante. Utiliser de préférence un lait écrémé ou demi-écrémé L'action du lait sur l'oïdium s'expliquerait par ses propriétés anti-fongiques naturelles.

La bouillie bordelaise, puissant fongicide peut aussi être utilisé mais il ne faut pas abuser : mieux vaut garder la bouillie pour sauver les tomates. Par contre, le purin d'ail est efficace à titre préventif et curatif.

Sources :

http://tomodori.com/3culture/cultplantacadres2.htm