Exemples d'abris pour les insectes utiles au potager
HLM de luxe et confortables pour insectes protecteurs de nos potagers !
J'ai pris cette photo samedi 13 juin 2009 dans le potager du Château des Cailloux, près de Jodoigne.
Ce potager était renommé à l’époque. Il se présentait sous la forme d’un étonnant complexe de serres chauffées, avec orangerie. Un ensemble qui était alors régulièrement visité par les cercles horticoles dans les années 1900 . Ils y découvraient, outre un double château d’eau assez inouï (qui existe toujours), une ample rotonde à structure métallique faite de hautes arcades en plein cintre, couverte d’une coupole vitrée qui s’ouvrait directement sur l’orangerie. De part et d’autre de cette dernière se trouvaient deux longues serres placées perpendiculairement. Le tout dans un enclos de 80 ares qui, à l’instar du château, ne manquait pas de faste. On y produisait des légumes. Le jardin était quant à lui affecté à la culture fruitière et en particulier aux variétés de poires. Aujourd’hui, une bonne partie des serres a disparu de même que l’orangerie. Des serres sont encore adossées au mur.
J'ai pris cette photo samedi 13 juin 2009 dans le potager du Château des Cailloux, près de Jodoigne.
Extrait du Journal "Le Soir" du 13 juin 2009
Les jardins potagers du château des Cailloux ont été remis en état à l’initiative de l’ASBL Crabe. L’occasion de les découvrir vous est donnée à travers une journée portes ouvertes ce samedi (1). Le potager, sis au cœur d’un parc de 50 hectares dessiné par Barillet Deschamps à qui l’on doit quelques-uns des plus beaux parcs de Paris, eut son heure de gloire sous la férule du bey Defoër (1832-1905), célèbre nabab de l’époque. Aujourd’hui, le potager n’est plus que l’ombre de lui-même, même si depuis 2002 des stagiaires (demandeurs d’emploi dans le cadre d’un programme de réinsertion) ont décidé de le remettre en état.Ce potager était renommé à l’époque. Il se présentait sous la forme d’un étonnant complexe de serres chauffées, avec orangerie. Un ensemble qui était alors régulièrement visité par les cercles horticoles dans les années 1900 . Ils y découvraient, outre un double château d’eau assez inouï (qui existe toujours), une ample rotonde à structure métallique faite de hautes arcades en plein cintre, couverte d’une coupole vitrée qui s’ouvrait directement sur l’orangerie. De part et d’autre de cette dernière se trouvaient deux longues serres placées perpendiculairement. Le tout dans un enclos de 80 ares qui, à l’instar du château, ne manquait pas de faste. On y produisait des légumes. Le jardin était quant à lui affecté à la culture fruitière et en particulier aux variétés de poires. Aujourd’hui, une bonne partie des serres a disparu de même que l’orangerie. Des serres sont encore adossées au mur.
Arroches, gottes d’or…
« Ce samedi, l’occasion vous sera donnée de découvrir tout cela . Et notamment la façon dont la trentaine de stagiaires en maraîchage biologique a commencé la remise en état », explique Hochul Chantraine, le responsable des formations en maraîchage. Les promeneurs pourront emporter des semences ou des plants de légumes anciens. Car on y cultive des variétés rares comme la moutarde de Chine, les arroches, les gottes d’or…
« L’objectif de l’opération est de rendre à l’avenir le jardin accessible aux écoles pour sensibiliser les élèves à l’environnement et au maraîchage biologique . »
Commentaires (1)
L'abri pour insectes installé par Claire :
Visiblement, cet abri est utilisé et habité par les insectes si utiles à nos potagers.